Saint Seiya Resurrection Legends
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La Légende des Abysses Métamorphiques

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La Légende des Abysses Métamorphiques Empty La Légende des Abysses Métamorphiques

Message  Aiolia du Lion Mer 28 Sep - 7:51

Les Abysses du Grand Proteus :



Pendant un moment, Aiolia scruta l'horizon. Il avait ressenti un terrible boulversement cosmique aux abords de la plage.
Cet endroit se situait complètement à l'opposé du Cap Sounion, impraticable pour tout homme normal et déserté par les touristes, même les plus curieux.
De grandes barrières rocailleuses se retrouvaient continuellement balayées par les flots incessants, ce qui n'en facilitait guère l'accès.
Pourtant, au milieu de ce vacarme presque assourdissant, les sens aiguisés du chevalier d'or parvinrent à capter l'improbable : un râle faible mais languissant tentait de percer le fracas des vagues.

D'un bond, Aiolia se jucha au sommet de la barrière la plus proche et ce qu'il vit le stupéfia.
Là, en contrebas, dans une minuscule petite crique épargnée par la mer, gisait un homme, baignant dans son sang.
Non, c'était plus qu'un homme ordinaire, mais sans doute un chevalier, son armure, réduite en miettes, en témoignait en tout cas, elle semblait avoir été déstructurée par une formidable explosion.
Aiolia s'empressa de rejoindre le blessé. A sa vue, ce dernier oscilla douloureusement la tête et gémit, crachant un flot de sang et de paroles incompréhensibles :

-"Viiiiite,...., il ne faut pas qu'ils l'emportent, je vous en priiiiiiiie...".

Ce furent là ses dernières paroles, suivies d'un ultime soubresaut, accompagné d'un horrible spasme facial, alors ses yeux se révulsèrent prenant une lueur opaque, sa bouche maculée vibra encore un faible instant, avant que la tête sans vie ne s'effondre définitivement dans le sable humide.

Aiolia demeura pétrifié. Il observa les restes de l'armure éparpillée deçi-delà mais il était incapable d'identifier l'ordre auquel pouvait bien appartenir ce chevalier.
Le fragment de métal qu'il avait ramassé et tenait maintenant dans la main était étrange; sa couleur ne cessait de changer continuellement, passant de l'or à l'argent, au bleu azur, à l'émeraude, se mélangeant puis donnant naissance à d'autres tons, sans jamais s'arrêter d'évoluer, comme si elle était douée de vie et "glissait" sur son support.
Alors un frisson glacé parcourut l'échine du chevalier d'or.
Il repensa aussitôt à la prophétie du "Cosmos Apocalypse", annonçant clairement l'arrivée de toute une cohorte de chevaliers inconnus.
Ce ne pouvait être que ça oui, le processus de la fin du monde, de cette ère était alors enfin en marche.

Il n'eut pas le temps de se laisser submerger par de sombres pensées.
Devant lui, à quelques mètres venait en effet de surgir, d'on ne sait où, un être en armure en tout point identique à celle qui gisait à ses pieds, mais bien vivant cette fois.
Il avait les deux mains recroquevillées sur le torse, portant sans doute quelque chose de précieux qu'il était impossible d'identifier d'aussi loin. Sa peau était d'une blancheur albinos d'une pureté incroyable et paraissait étrangement famillière au héros du Sanctuaire.

Aiolia l'interpella :

-"Hé, toi, attends !! J'aimerais te parler."

Visiblement très surpris, l'être en armure sursauta et se retourna aussitôt. Sans hésiter plus de quelques secondes, il prit ses jambes à son cou et plongea dans l'océan.

Aiolia fut tout aussi prompt, abandonna sa cape sur le sable et courut pour pénétrer à son tour dans les eaux écumant de rage.
Il lui fallut plusieurs secondes pour discerner avec clarté son nouvel environnement et apercevoir enfin le fuyard qui s'engouffrait dans les profondeurs de l'océan.
La vitesse de ce dernier était absolument phénoménale. Un homme normal aurait été distancé en peu de temps mais pas un chevalier d'or.

Néanmoins, même pour un membre de cet ordre, la capacité pulmonaire avait ses limites et Aiolia commençait déjà à douloureusement ressentir la pression des profondeurs. Ses poumons s'enflammaient, sa vue se troublait.
Il embrasa son cosmos pour y puiser la force nécessaire. Il vit alors dans les ténèbres abyssales l'étrange créature disparaître dans une petite cavité obscure.
Une fois arrivé, il s'y engouffra aussitôt et nagea ainsi, à l'intérieur d'un boyau plutôt étroit, puis ce fut la délivrance.
Il émergea dans une petite grotte sous-marine ou s'était formée une poche d'air, et resta ainsi quelques secondes pour récupérer de l'oxygène, se demandant qui pouvait bien être capable de nager de la sorte et sans jamais avoir à respirer. Même les Généraux des Mers et les autres Marinas en auraient été incapables.

Sans attendre davantage, sous peur de perdre sa proie, il replongea et distingua une nouvelle bouche caverneuse, enfouie encore plus profondément dans les ténèbres.

L'albinos avait dû passer par là.

Il s'y dirigea aussitôt mais fut bloqué dans son élan. Quelque chose ou quelqu'un, venait d'attraper son pied droit. Il sentait des doigts griffus agrippés dessus, tirant pour l'éloigner de son objectif.

Effectuant un tour de rein magistral qui aurait brisé la colonne vertébrale d'un homme normal, le chevalier d'or parvint à se retrouver face à l'intrus. La stupeur fut grande. Il s'agissait de la même créature à la peau albinos, mais son armure était différente, bien que toujours parsemée de jeux colorés. L'examen ne dura pas bien longtemps, une constellation de jets lumineux dorés jaillirent du poing d'Aiolia et se fracassèrent avec une puissance fantastique sur le chasseur de fortune.

Ce dernier fut tué sur le coup, flottant alors dans l'espace irréel de cette caverne, son armure brisée, pulvérisée sous la décharge cosmique, toute auréolée de rubans sanguinolents, preuves de sa mort brève et rapide .

De son côté, le captif maintenant libéré avait déjà disparu dans la grotte.

Une fois à l'intérieur, ce fut un véritable malestroëm, un tourbillon furieux presque immédiat. Aiolia éprouvait les plus grandes difficultés à résister à la force de pression générée dans ce couloir sous-marin. Elle ne pouvait être d'ordre naturelle sinon cosmique. Il fit appel à toutes ses forces pour se libérer de cette aspiration mais au moment ou il la sentit faiblir, sa tête fut frappée violemment, alors, ses forces le quittèrent, il cessa de se débattre et il plongea presque aussitôt dans l'obscurité.
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Message  Aiolia du Lion Mer 28 Sep - 7:52

Le sol était humide, froid, glacial, non...liquide.
Faiblement, les yeux s'entrouvrirent. Le chevalier d'or du Lion se réveillait. Il était alors allongé sur un tapis d'algues sombres et de cailloux, sous quelques centimètres d'eau. Alors qu'il se relevait, se demandant bien ou il pouvait se trouver, une voix grave et agressive explosa face à lui :

-"Qui tu es toi ? Les étrangers sont interdits par ici ! Tu vas payer de ta vie pour avoir osé pénétrer ce territoire sacré !!"

Il put alors observer ceux qui venaient de le haranguer : cinq créatures albinos identiques à celle qu'il venait de pourchasser, toujours revêtues de la même armure, dotée de fluctuations chromatiques, mais de taille et de visages différents.

Aiolia se redressa sans se départir de son calme légendaire face à la menace pesant sur lui, il demanda :

-"Et puis-je savoir où je me trouve avant de trépasser, histoire de ne pas mourir idiot."

Les albinos se regardèrent incrédules et échangèrent des sourires amusés. Le plus grand d'entre eux, une véritable montagne de plus de deux mètres, s'avança et tonna fièrement :

-"Tu te trouves dans les Abysses Métamorphiques, territoire du Royaume sous-marin du Grand Proteus !!".

Aiolia fut stupéfait de l'apprendre.

-"Proteus, comme dans la mythologie ? Celui qui était capable de changer de forme à volonté ?"

-"C'est un peu ça oui mais notre maître est encore bien plus puissant. C'est un Dieu Suprême !"

-"Et où puis-je le rencontrer ce "Dieu Suprême" ?"

-"Quelle impertinence, qui crois-tu être pour oser demander audience ? Notre souverain n'a que faire d'un avorton comme toi ! Et puis nous ne sommes pas là pour discuter ! Tu as enfreint les règles en pénétrant ici ! La seule réponse à tes questions sera la mort !!"

Les cinq créatures, un sourire carnassier sur les lèvres se ruèrent sur leur adversaire sans la moindre hésitation.

L'affrontement n'eut même pas le temps d'avoir lieu. Une pluie de jets lumineux, comme dans la grotte, explosèrent du poing d'Aiolia et fauchèrent les vies des assaillants, bombardés d'une multitude de coups brisant os et armure. Ils retombèrent sans vie sur le sol, telles des mouches foudroyées.

-"Si c'est tout ce que votre Dieu possède pour se protéger, je comprends qu'il se cache dans les Abysses !"

Rassuré, Aiolia chevaucha les corps, prêt à commencer l'exploration de ces terres inconnues, quand une voix menaçante mais emprunte d'une étrange sensualité jaillit derrière lui.
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Message  Aiolia du Lion Mer 28 Sep - 7:53

-"Je t'interdis d'aller plus loin misérable.".

Le chevalier d'or du Lion se retourna presque aussitôt et ce qu'il vit le figea sur place. Jamais dans toute son existence, il n'avait éprouvé une telle sensation, ressenti une telle oppression cosmique aussi effroyable, supérieure même à celle d'un Dieu, d'Athéna, de Poséidon, d'Hadès...

Face à lui venait d'apparaître une splendide et grâcieuse jeune femme, extrêmement belle et séduisante, longiligne, aux formes marmoréennes, revêtue d'une somptueuse armure couleur chrome, rutilante, éblouissante et lumineuse, parcourue elle aussi de variations colorées.

Deux pommeaux, magnifiquement sculptés, semblables à des gardes d'épée s'entrecroisaient dans son dos, tandis que les deux épaulettes enchâssées sur son plastron figuraient chacune la tête d'une créature, sans doute d'origine reptilienne, impossible à identifier..

Amusée par la stupéfaction de son vis-à-vis, elle darda sur lui un regard cruel. Ses yeux de jade irisés d'or étaient d'une incroyable pureté, reflétant l'insondable nature divine qui exhalait de tout son être.
Sa chevelure rubis, parcourue de boucles onctueuses, cascadait harmonieusement sur ses épaules et dans son dos, tel un concert de vagues furieuses parfaitement orchestré.
Le carmin exquis de ses lèvres se détendit alors sous un sourire.

Aiolia déglutit péniblement. Jamais il n'avait éprouvé une telle sensation, partagé entre la fascination et la crainte...pour ne pas dire la peur.
Jamais ses yeux n'avaient été soumis à une beauté si terrifiante. Si terrifiante qu'elle pouvait vous pétrifier sur place. Le chevalier d'or parvint néanmoins l'espace d'un instant à vaincre l'enivrante torpeur qui l'étreignait.

-"Qu...Qui...es-tu ?..." balbutia-t'il maladroitement.

Le regard posé sur lui se fit plus doux mais sans perdre pour autant sa pointe de cruelle sévérité.

-"Ce serait plutôt à moi de te poser la question étranger. Toi qui a osé fouler ce sol sacré, resté vierge de toute impureté pendant des millénaires".

-"Je suis Aiolia, chevalier d'or du Lion, au service de la Déesse Athéna." répondit-il d'une voix retrouvant sa contenance.

-"Athéna, oui, j'en ai entendu parler...autrefois. Une divinité mineure qui passait l'essentiel de son temps en de futiles combats sans envergure ni intérêt. Voilà qui est bien pitoyable et pathétique aussi.
Mais dis-moi, cela ne m'explique toujours pas pourquoi tu es venu te perdre par ici ?"

Aiolia fulminait intérieurement mais parvint malgré tout à résister à cette soudaine vague de mépris sans limites.

-"J'étais à la poursuite de l'un des votres, un chevalier qui aurait dérobé un objet qui m'est inconnu, sur les terres du Sanctuaire, celles que tout chevalier d'or est chargé de protéger. Il a de plus vraisemblablement commis un meurtre sur ces dernières".

Le regard de la jeune femme cilla un bref instant. Elle était apparemment satisfaite.

-Alors ça y'est, ils l'ont retrouvé finalement. Mon maître sera sans doute ravi de l'apprendre."

-"Retrouvé...Quoi donc ?"

-"Malgré tout le respect que je pourrais avoir pour toi, cela ne te regarde pas."

-"Quoi que ce soit, cet objet a été subtilisé sur les terres du Royaume d'Athéna, ça me regarde donc à plus d'un titre et dis-toi bien que je ne partirais pas d'ici sans avoir découvert toute la vérité là-dessus !"

-"Très bien, puisque tu tiens tellement à le savoir, je vais te le dire étant donné que toi et les tiens ne représentaient pas la moindre menace pour notre Sanctuaire Abyssal. Il te sera sans doute plus agréable de mourir moins idiot que tu ne l'es déjà.

Sache que l'objet que tu as entraperçu n'est autre que l'une des sept scarifications du Mal, muée sous la forme d'une larme de cristal, abritant l'Amphryl, c'est à dire : le sang, la substance même de ce que l'on appelle vulgairement le Mal !

La légende raconte qu'au commencement, lors de la création de l'univers, avant même l'avènement de la vie sur Terre, une lutte millénaire a opposé la Lumière aux Ténèbres.
Finalement, au bout de plusieurs milliers d'années, celles-ci furent vaincues, mais laissèrent néanmoins une trace indélébile en s'inflitrant insidieusement dans les endroits désertés par la clarté, pour mieux renaître ensuite.

Le Mal attendit alors son heure, jusqu'à ce que le sang déversé des plaies de l'entité obscure, se fragmente en sept larmes de cristal, correspondant aux sept blessures mortelles subies par les Ténèbres.

L'histoire dévoile ainsi que celui ou celle qui parviendrait à réunir ces reliques astrales divines, issues du "big bang" des forces créatrices, pourrait non seulement dominer son propre monde, et influer sur toute chose mais aussi ouvrir des brêches dimensionnelles sur des milliards de galaxies, pour y asseoir une totale et inexpugnable supprématie.

Ce que renferme ces artefacts cosmiques, c'est tout bonnement et simplement la promesse du pouvoir absolu, celui permettant de soumettre et de diriger toute chose dans cet univers, et de l'assujettir à sa propre volonté.

Malheureusement, sa puissance est telle que seules des divinités d'ordre Suprême peuvent les manipuler sans risquer de perdre la vie à leur contact.
Il ne suffit pas pour autant de parvenir à les regrouper ensemble; il faut également suivre une procédure stricte et précise pour que la symbiose avec l'entité se fasse et que la dissolution soit totale. Le corps divin se fond alors dans le vide spatial pour mourir, nourrir et renaître dans le Mal.
Mon maître oeuvre à cette tâche depuis des millénaires et je crois qu'il est proche de trouver LA solution !!."

Le sang d'Aiolia se glaça dans ses veines. Un terrible pressentiment d'apocalypse le submergea.

-"Ce que tu viens de me révéler est absolument effroyable. Conduis-moi à ton Maître, je dois le voir !"

La jeune femme en armure s'avança vers le chevalier d'or pour freiner son élan. Toute compassion avait quitté son regard.

-"Pas si vite ! Tu n'iras nulle part. Va-t'en gentiment d'ici et je consens à te laisser la vie sauve."

-"Je n'ai pas de temps à perdre et puisque tu ne veux pas comprendre, tant pis pour toi !"

Le poing doré explosa de toutes parts, déversant des milliers de jets de lumière sur sa victime.

-"Lightning Plasma !!".

L'orage cosmique s'évapora en moins d'une seconde puis repartit de plus belle, avec une intensité redoublée vers...Aiolia.

Ce dernier fut balayé comme une brindille sous l'effet d'une tornade et alla s'encastrer avec une violence inouïe au creux d'une barrière de corail noir, dont les excroissances pointues et acérées lui déchirèrent la peau jusqu'à faire couler plusieurs filets de son sang.

-"Et à part me décoiffer, que sais-tu faire d'autre ?"

-"Je n'arrive pas à croire ce que je viens de voir. Mon attaque s'est dissoute autour d'elle, avant de se retourner avec une violence accrue contre moi. Personne n'est capable de faire cela !"

-"Détrompe-toi chevalier d'or, c'est un véritable jeu d'enfant pour un Suprême Kaenas !"

-"Un Suprême Kaenas, qu'est-ce que...?"

La belle guerrière esquissa un sourire satisfait. Sa voix était chargée de mépris.

-"De même que les chevaliers d'or protègent Athéna, les Suprêmes Kaenas sont les guerriers légendaires du Grand Proteus, chargés de le servir depuis la nuit des temps.
Chacun d'entre eux est aussi puissant qu'un Dieu, plus puissant même que ta misérable Athéna.
La grande malice de notre maître a été de toujours préserver le mystère de notre existence, même entre nous. Ainsi, il m'est impossible de te dire combien nous sommes en réalité car je l'ignore.
Le meilleur moyen de tromper ses ennemis n'est-il pas de tromper d'abord des amis ?

La légende de notre ordre raconte que notre Seigneur possède au sein de sa garde personnelle, le plus grand guerrier de tous les temps. La notoriété de celui-ci est telle que la simple évocation de son nom suffit à terrifier, voire à faire mourir de peur le plus brave et redoutable des combattants. Il est le roi des Suprêmes Kaenas, et même moi, j'espère ne jamais avoir à subir son courroux.

Je vais maintenant te révéler autre chose, avant de te faire disparaître loin d'ici !

Tu te demandes sans doute comment j'ai réussi à éviter puis à te renvoyer ta précieuse attaque !
Rien de plus simple. Tu as remarqué n'est-ce pas que mon armure subissait continuellement des variations d'intensité chromatiques. Même si, je te l'accorde cela peut paraître très esthétique, la véritable nature est toute autre et s'avère particulièrement terrifiante en ce qui te concerne.

Cette protection qui me recouvre est vivante à plus d'un titre. Elle fait partie intégrante de mon être, de mon organisme, de mon corps et même de mon esprit.

Chevalier, Laisse-moi te présenter les étoiles de Mer métamorphiques du Grand Proteus !
Il n'existe aucun équivalent nulle part ailleurs, rien ne peut rivaliser avec leur pouvoir et leur solidité dans tout l'univers

-"Les étoiles de Mer Métamorphiques ?!" Aiolia était de plus en plus stupéfait au fil des révélations. Une étrange sensation de découragement le gagnait. L'avancée du Mal absolu était-elle donc inévitable, inexorable ?

-"Oui et sache également que chacun des coups que tu me porteras se retournera irrémédiablement contre toi.
Mon armure est en perpétuelle connexion mentale avec mon corps.
Lorsque tu déploies ton art contre moi, elle absorbe une partie de la charge cosmique de ton attaque pour la filtrer dans mes veines ainsi que dans mon cortex cérébral puis en son sein. Chaque particules de mon être, chaque atome perçoit et enregistre l'information.

Ce qui signifie en clair, que je suis capable en une fraction de seconde, d'apprendre et de reproduire tout types d'attaques lancées contre moi, une particularité commune bien évidemment à tous les Suprêmes Kaenas !"

Un sourire machiavélique toujours vissé au coin des lèvres, la belle guerrière surenchérit :

-"Il va sans dire qu'en dehors de cette petite spécificité, nous possédons également tous des techniques personnelles dévastatrices. Est-ce que tu commences enfin à comprendre l'insignifiance qui est la tienne comparée aux guerriers de Proteus ?"

-"Personne en ce monde et même au-delà n'est invincible. Il existe toujours une faiblesse, une faille, même dans la plus impressionnante des mécaniques. Je suis un chevalier d'Athéna et aucun obstacle quel que soit sa puissance, n'entravera ma marche vers la victoire finale que je sais possible."

-"Ton impudence ne fait que témoigner de ta grande ignorance. Rejoins donc tes semblables et estime-toi heureux de pouvoir le faire encore vivant. Si par malheur, tu revenais à nouveau hanter ces lieux, je n'aurais plus aucune forme de clémence à ton égard !
Maintenant, moi, Sephycia, Suprême Kaenas du Wyrkaon Royal, je vais t'offrir un long voyage !"

La jeune femme pointa alors un doigt vers Aiolia, avant qu'un océan d'éclairs rouges ne crépitent tout autour de ce dernier et le consument dans un tonnerre cataclysmique, le chevalier d'or éprouva d'atroces douleurs, déchirant chaque fibres de son être.
C'était comme si son corps tout entier, chaque muscles, chaque organes, chaque viscères, chaque ramifications sanguines étaient épluchés vivants et exposés à une chaleur solaire digne d'une super nova.
La souffrance avait atteint un tel degré de paroxysme, qu'il en perdit conscience presque immédiatement.

Lorsque il se réveilla, il était allongé sur le sable de la plage. Son armure était parsemée d'impacts au niveau du torse et du ventre, tandis que son épaule droite, complètement brisée, laissait la chair de sa peau sanguinolente brûler au soleil.

Epuisé, blessé, il s'écroula à plusieurs reprises sur le sol avant de cesser de lutter, trop exténué pour réagir.

-"Elle a levé un doigt vers moi et cela a suffit à me projeter jusque ici. C'est incroyable. Elle aurait très bien pû me tuer si elle l'avait voulu.
Son pouvoir égale, dépasse même celui d'un Dieu.
Je n'ose imaginer la puissance de son maître : Proteus. Sans doute trop immense pour être perçue par les simples yeux d'un mortel.
La prophétie était donc vrai : la fin du monde, de notre monde est définitivement commencée.

Allons-nous faillir pour la première fois ?
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Message  Aiolia du Lion Mer 28 Sep - 7:54

Terriblement blessé et éprouvé tant au niveau physique que psychique , Aiolia eut un violent spasme dans l'abdomen et cracha derechef du sang abondamment.

Il s'écroula sur le côté et sa tête s'enfonca dans le sable. Il venait de subir un coup porté avec une force meurtrière peu commune.

Plus mort que vif, il perçut une voix moqueuse et autoritaire derrière lui.


Amène-nous au royaume de Proteus, nous savons que tu es capable d'ouvrir les dimensions pour y pénétrer et nous devons absolument investir ces lieux

En échange, nous te laisserons la vie sauve ! Reconnais que c'est un marché équitable ! ah, ah, ah...


Le chevalier d'or se retourna tant bien que mal vers ceux qui l'interpellait. Sa vue se troublait, à cause du sang coagulé et de l'érosion agressive produite par le sable et la salinité virulente qui lui brûlaient les yeux. Il avait le sentiment que sa tête allait exploser.

Qu...qui êtes vous ?...

Une ombre gigantesque se pencha sur lui et il frissonna sous la vague de froid qui l'étreignit pendant quelques secondes.

Je suis Orkan, Fossoyeur des Mers du Tourbillon de Mort !!

Une autre voix, mielleuse et sournoise à souhait retentit à proximité.
Quant à moi, je m'appelle Reinart, je suis le Fossoyeur des Mers du Vemlik Sanglant.
Nous sommes tous deux des fidèles lieutenants de Solphein le Tueur des Océans !!


Les pensées d'Aiolia s'embrumèrent. Tout allait décidément trop vite pour lui. Ses migraines redoublèrent d'intensité et il crut un instant qu'elles allaient l'emporter vers l'au-delà.
Qui pouvaient-ils bien être ? Ils ne semblaient pas affiliés à Proteus et à ses guerriers, et, qui était ce Solphein, Tueur des Océans...Tout était tellement...

Il n'eut pas le loisir ni le temps de méditer plu longuement. Son corps s'éleva du sol et une pression fantastique s'exerça sur sa gorge, prête à exploser sous l'étranglement.


Alors, je perds patience, dis-moi tout de suite comment pénétrer dans le royaume de Proteus ou sinon, je t'explose la trachée et c'est une envie qui me démange terriblement. Je suppose que tu n'y tiens pas réellement et...

Une voix au timbre féminin mélodieux, envoûtant mais assurément péremptoire interrompit la discussion à sens unique.

Lâchez-le immédiatement ou préparez-vous à encourir votre châtiment !!

Les deux hommes se retournèrent aussitôt. Le plus grand lâcha Aiolia qui s'écroula comme un sac sur le sable tel un corps sans vie, ce qui n'était pas loin d'être le cas tant il était atteint dans son âme et dans sa chair.

Une jeune femme, d'une beauté trop troublante, trop parfaite pour être humaine se tenait juste derrière eux.

Ses longs cheveux dorés au reflet d'émeraude voguaient avec une grâcieuse harmonie sous les assauts du vent.
Elle était revêtue d'une armure effrayante mais splendide, d'une blanche pureté totalement immaculée. Son torse et ses épaules semblaient esquisser la mâchoire carnassière d'un monstre gargantuesque, tandis que ses bras et ses jambières arboraient des excroissances effilées et tranchantes de toute beauté.
Quelle que soit l'origine de cette seconde peau, sa perfection et son aspect divinement profilé ne pouvaient que perturber les esprits, comme ensorcelés par tant de majesté.

Puis, des yeux azur aussi insondables que les Abysses les plus profondes transpercèrent de défi les deux guerriers en armure.


Partez maintenant et je vous laisserez la vie sauve !!

Les deux hommes se regardèrent d'abord hébétés avant qu'un sourire aux lèvres ne viennent transgresser leur surprise.

Pour qui est-ce que tu te prends gamine ? Sais-tu au moins à qui tu t'adresses ?

Oui, à une bande de mécréants sans foi, ni loi, prêts à toutes les bassesses pour se repaître de la moindre victime. Vous êtes les créatures les plus pitoyables qu'il m'ait été donné de rencontrer en ce monde !

Ah ! Parce que tu nous connais en plus ! Nous allons te faire ravaler tes insultes par la gorge ! Et toi qui es-tu pour oser ainsi nous menacer? Tu ne manques pas de courage gamine, à moins qu'il ne s'agisse plutôt de folie !

Puisque vous êtes si curieux de le savoir, je vais satisfaire vos désirs !

Mon nom est Vanolia, je suis la Nymphe Océanique du Grand Requin Blanc !!


Les deux guerriers se figèrent un instant sous le coup de la révélation, se regardèrent à nouveau puis manquèrent d'éclater de rire.

Toi, une Nymphe Océanique ?! Le sang t'es un peu trop monté au cerveau ma belle !! Tu dégages autant d'énergie qu'une vierge effarouchée et c'est un grand violeur devant l'éternel qui te dis cela !

Vous êtes résolument les êtres les plus abjects que l'on puissent croiser sur cette Terre. J'aurais pû décider de vous épargner mais cette dernière révélation scellera à tout jamais votre destin ! Allez-donc vous repentir auprès d'Anthéus !!
Vous aurez toute une vie de ténèbres pour cela !!


La nuit se substitua au jour pendant moins d'une seconde. Un flash abominable d'intensité embrasa tout l'atmosphère.

S'ensuivit une vague de cris horribles, inhumains qui déchirèrent le silence et perturbèrent le souffle du vent, tandis que deux étranges créatures s'adonnaient à un bien mystérieux ballet, leurs corps ne cessant de se tortiller, jusqu'à l'explosion des jointures de chaque os, sous une pluie de sang, déversée telle des jeysers, suintant avec force d'une peau, d'une chair meurtrie sous la torsion divine.

Le ballet arriva finalement à sa conclusion, laissant les deux pathétiques pantins vidés de leur substance, choir sur le sol sablonneux, semblables à des cadavres déchiquetés et desséchés de toutes parts. Une vision d'horreur sans précédent, bien pire que la Mort elle-même !

La tête d'Aiolia se redressa, soulevée par la grâce d'un main secourable.

Une voix chantante et merveilleusement douce le sortit de sa torpeur.


Allons relevez-vous, je vais vous ramener près des votres !!

Aiolia tiqua, malgré sa semi-inconscience. Il était gêné de se sentir aussi pitoyable, surtout auprès d'une...

Oubliez que je suis une femme. Allez !! Debout !! Qui vous a mis dans cet état ?

Un bref son fut expulsé de la bouche grimaçante de douleur :

...Elle s'appelle Sephycia...

Même à moitié plongé dans les Ténèbres, le chevalier d'or ressentit une angoisse perceptible chez la mystérieuse inconnue. Il ne put se réfréner

Vous...vous la connaissez ?...

On peut dire ça oui...C'est ma soeur...

Mais chaque chose en son temps, occupons-nous d'abord de vous !

En route.
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Message  Aiolia du Lion Mer 28 Sep - 7:55

L'ondoyante chevelure violette s'envolait grâcieusement dans le vent, le péplos immaculé s'enroulait autour de ce corps imprégné d'essence divine, sous la forme de magnifiques volutes, érigées par ce souffle apaisant.

Soudain, une corolle sanguinolente, déchira cette douce harmonie. Un cri effroyable détruisit tout aux alentours. Le monde, l'univers s'affaissèrent dans un chaos absolu pour se dissoudre instantanément dans le néant.
Le regard si pur, si chaleureux, débordant de tendresse et de bienveillance, finit par s'assombrir pour finalement s'éteindre, accompagnant la chute de ce corps grâcieux, qui n'était plus que sang et chair meurtrie, alors que l'espace lui même s'évanouissait dans l'oubli. Seul un cri lointain, écho irréel semblait subsister.


Athénaaaaa !!

Le chevalier du Lion était dégoulinant de sueur, il haletait, comme si il venait d'émerger des profondeurs infernales les plus putrides sans avoir jamais eu l'occasion de respirer, comme si il avait délibérément décidé de ne plus le faire.

Une main gantée, recouverte d'une splendide manique métallisée déposa sur son front humide un épais voile de coton imbibé de chaleur.


Lààà, calme-toi. Tu as fais un mauvais rêve. Tout va bien maintenant.

Une jeune femme aux formes harmonieuses, douée d'une exquise prévenance à son égard, se tenait assise à côté de lui, épongeant son front et son cou, devenus d'une moiteur extrême, c'est elle qui venait de parler.
Ses cheveux dont la couleur oscillait entre le rubis et l'orangé dessinaient de magnifiques boucles qui taquinaient délicatement le masque de métal froid et inexpressif qu'elle portait sur le visage.

Surpris de se trouver dans une telle situation, allongé dans un lit, cette femme à ses côtés, Aiolia voyait son esprit complètement embrumé. Ce qu'il venait de vivre semblait si réel.


Ma...Ma...Marine. Mais...que fais-tu ici ? Où sommes nous...? Pourquoi suis-je...

Elle l'interrompit, sa voix était sensuelle, rassurante mais constamment marquée par une tonalité presque agressive, étonnament farouche.
Puis, elle se leva pour se diriger lentement vers la porte de la petite chambre.


Il a encore fallu que tu te jetes tête baissée dans la bataille...Tu es vraiment le moins sage de tous les chevaliers d'or !

Un silence malaisé s'installa, suivi d'une voix semblant se raviser ou rechercher le pardon dû à une maladresse trop spontanée.

...Je suis désolée...Je ne voulais pas dire ça...Je...Je vais la chercher et lui dire que tu es réveillé.

Marine disparut alors dans l'entrebaillement de la porte.

Quelques secondes plus tard, une belle jeune femme aux cheveux dorés, celle de la plage, entra à son tour dans la pièce...seule.

A sa vue, Aiolia lui offrit un difficile sourire, presque intrus dans son visage fatigué.


Je crois que je vous dois la vie...?! Merci...de m'avoir ramené ici.

Elle s'assit près de lui, balayant la pièce du regard comme si elle était étreinte d'une gêne quelconque.

Lorsque Sephycia projete ses éclairs sur quelqu'un, ceux-ci ne font pas que provoquer des dégâts physiques en surface, ils continuent leur travail de sape en brûlant les organes internes de la victime. J'ai réussi à décharger votre corps de toute l'énergie cosmique qui menaçait de vous détruire, afin d'éviter une combustion généralisée et une mort à court terme.

Du fond du coeur, je vous remercie, vous m'avez sauvé la vie même si j'ignore encore pourquoi. Je ne l'oublierais pas. Mais...comment votre soeur, puisque c'est bien votre soeur peut se retrouver ainsi dans un autre camp que le votre.

Le visage de la jeune femme se chargea d'ombre, un voile de ténèbres passa.

C'est une longue histoire

Tout comme moi, Sephycia est une océanique mais depuis notre plus tendre enfance, elle ne s'est jamais réellement soumise aux règles de dévotion liées à notre ordre.
Depuis l'aube de la création, la hiérarchie des nymphes est basée sur le respect et le combat pour l'équilibre.
Nous ne sommes ni pour le Bien, ni pour le Mal, c'est beaucoup plus complexe que cela.
Nous recherchons l'harmonie contre le Chaos.

Le serviteur de ce dernier, Solphein, Seigneur du Gouffre Meurtrier a toujours été notre pire ennemi.
Lorsque nous n'étions que des enfants ma soeur et moi, ses troupes ont massacré mon peuple. Nos parents et une grande partie de notre famille ont péri dans l'assaut, mais...l'Ordre des Nymphes Océaniques étant basé sur la préservation de l'équilibre, de la juste balance des forces, il ne chercha nullement à se venger, pensant au contraire que cet acte abominable entraînerait une forme d'apaisement des puissances antagonistes.
La Mort et sa terrible exécution avaient en quelque sorte permis à notre espace de plonger dans une période de quiétude, ayant survécu à la menace, en dépit des pertes.

Cette passivité, Sephycia ne l'a jamais acceptée. Elle s'est peu à peu laissée séduire par la politique maléfique et hégémonique de Proteus et de ses sbires. Ses exactions au nom de cet ordre ont été nombreuses et lorsque les guerriers de Solphein croisent son chemin, la mort qu'elle leur réserve est atroce et dépourvue de la moindre trace de pitié.

Je sais pourtant qu'une flamme d'espoir brûle encore dans son coeur mais, maintenant...


Aiolia prit la main de la jeune femme dans la sienne lorsque il perçut sa grande peine. Il préféra changer de sujet pour éviter de l'attrister plus encore. Après tout, il avait encore le temps d'apprendre tout cela. Néanmoins certains points de l'histoire l'intriguait

Ce Solphein, qui est-il au juste ?

C'est un seigneur de guerre, cruel et sanguinaire, portant un masque pour cacher sa véritable nature.
Les légendes racontent qu'il serait d'essence divine, d'autres qu'il serait né du sang d'un puissant démon.
Nul n'a jamais pû voir son visage et ceux qui auraient eu le malheur de connaître un tel privilège, ne sont plus là pour pouvoir en témoigner.


Les guerriers qui m'ont agressé sur la plage étaient issus de ses troupes n'est-ce pas ?
Pourtant, vous n'avez eu aucun mal à les vaincre, il y a donc bien un espoir avec vos pouvoirs et les nôtres nous pourrions sans doute...


Elle l'interrompit, triste et lasse.

Détrompez-vous. Les hommes que j'ai tués étaient des Fossoyeurs des Mers.
Aussi puissants et dangereux soient-ils, ce ne sont que les hommes de main de Solphein, chargés d'accomplir des missions de moindre envergure comme la chasse, le meurtre ou la torture.

Non, quand le Seigneur du Chaos a besoin de se lancer dans la bataille, il fait appel à ses guerriers les plus redoutables :

Les Ombres de Pandrakor!!


Les Ombres de Pandrakor ?

Oui, des combattants réellement horribles et terrifiants.

Il est dit que nul n'est jamais parvenu à les vaincre, à en tuer où même à en blesser un.

Selon les légendes qui les entourent, une partie du sang du Malin, l'Amphryl, coulerait dans leur veines, ce qui les rend encore bien plus effrayants.

C'est à eux que je dois le massacre de mon peuple jadis, où plutôt à l'un d'entre eux dont j'ignore toujours l'identité et...


La jeune femme n'eut pas le temps de terminer sa phrase, qu'un immense tremblement, accompagné d'un grondement tonitruant fit vaciller le sol, se répercutant avec violence sur les murs, qui commençaient même déjà à se fissurer sous une étrange pression.

Sans hésiter, elle s'élança au dehors. Elle vit alors Marine courant à vive allure vers un immense géant, revêtue d'une terrible armure ténébreuse qui créeait des petits séismes tout alentour.

Elle interpella aussitôt le chevalier d'argent de l'Aigle.


Non, arrêtez, n'allez pas plus loin ! Regardez !!

Marine stoppa net, se retourna brièvement, recherchant celle qui la haranguait avec autant d'autorité.
Elle fulminait quelque peu mais lorsque elle s'aperçut de l'affreux spectacle se jouant alors sous ses yeux, elle comprit que sa vie venait d'être miraculeusement sauvée.

Aiolia pantelant était apparu dans l'embrasure de la porte et ce qu'ils virent tous, les glaçèrent alors d'effroi taraudant les profondeurs de leur coeur et de leur âme.

Plusieurs groupes de soldats du Sanctuaire, chargés de la sécurité extérieure s'approchaient maintenant du géant, la plupart brandissant des lances, javelots et autres épées.
L'offensive n'eut même pas lieu.
En moins de quelques secondes, les corps des assaillants se décomposèrent à une vitesse fulgurante, un vieillissement accéléré qui se conclut par la chute de plusieurs tas d'os calcinés, encore fumants sur le sol brûlant.

Vanolia cria de toutes es forces


Marine, revenez vite, dépéchez-vous, ne restez pas dans son giron !!

Le chevalier de l'Aigle hésita, puis un affreux malaise l'étreignit, un sentiment de mort imminente qui la fit brusquement courir comme une dératée vers la petite demeure perdue au milieu du désert de rochers.

Elle eut juste le temps d'apercevoir une énorme vague noire venir s'écraser sur elle, ou plutôt sur un mur invisible.
Elle ne comprenait pas et alors, elle aperçut Vanolia, mains ouvertes face à elle, récitant une brève incantation.

Une énorme globe bleuté venait de les envelopper ainsi que la demeure ou ils siegèrent peu de temps auparavant.

Le géant finit par les apercevoir et se dirigea vers eux, alors que chacun de ses pas provoquait d'horribles vibrations dans le sol, pour se répandre jusque dans les corps eux-mêmes.
Lorsque il fut sur le petit groupe, son imposante stature fit tomber la nuit sur eux.
Au-delà de ses yeux rougeoyants, un sourire démoniaque se déchira sur son visage mauvais.


Tiens, mais que vois-je par ici, une "pure" !
Qu'est-ce qu'une océanique telle que toi peut bien faire par ici ?
Les deux misérables et insignifiantes larves qui croupissent sur la plage sont de ton fait n'est-ce pas ?


Je pourrais à mon tour te poser la même question,

Gorlack, Ombre du Léviathan !!

J'ai tué vos deux Fossoyeurs en effet et ce n'est qu'un début. La guerre vient d'ouvrir ses portes, j'en ai peur.


Le géant s'esclaffa.

Que connais-tu de la peur ? Je te l'apporterais en temps voulu et ce sera une véritable jouissance de te voir me supplier de t'épargner.
Mais pour l'instant réjouis-toi, j'ai affaire. Je m'occuperais de vous tous...plus tard, soyez sûr que je ne vous oublierez pas.
Passe le bonjour à Carystéion de ma part l'Océanique, j'aime me rappeler à son bon souvenir.Je suis sûr qu'il ne m'a pas oublié.


Le géant assena une petite tape sur le globe lumineux et translucide.
Vanolia grimaça et quelques gouttes de sueur perlèrent sur son front. Elle éprouvait beaucoup de difficultés à endiguer le flot de mort qui les environnaient.
La souffrance s'atténua peu à peu puis, disparut au bout de quelques minutes.

L'Ombre s'était envolée.

Une ère de Ténèbres venait quant à elle de naître.
Aiolia du Lion
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