~¤~un nouveau medley pour le luthier~¤~

Sirena no Sorento Sam 22 Sep - 3:04

Voilà plusieurs années que les forces saintes d’Athéna avaient triomphé de l’empereur des ténèbres et de son armée spectrale. La paix était enfin revenue et le court de la vie avait enfin repris sont droit. Les oiseaux gazouillaient de plus belle et les conifères étaient plus verdoyant que jamais. La fondation du riche héritier de la famille Solo était devenue le dernier refuge et un nouvel espoir pour tous les orphelins dont le dernier raz de marée avait tout emporté. Julian leur apporta tout son affection et leur attention. La puberté passée, les jeunes gens s’en étaient allés, laissant un immense vide dans la propriété.

Sorento devenu un grand maestro reconnu par ses pères tentait d’apporter un peu de réconfort au près de son ami. Lui qu’il avait toujours suivi, son luthier préféré qui lui permis de triompher à l’époque ou l’âme sombre de Poséidon était en guerre contre sa nièce Athéna. Qu’il était bien révolu ce temps, Sorente préférait désormais sacrifier son art au combat pour son amour de la musique. Un brin mélancolique et nostalgique. C’est les yeux tournés vers l’avenir qu’il se dirigeait vers le balcon.

Le ménestrel avait besoin de se ressourcer, de faire le point. Lui aussi, l’absence des enfants devenus adolescent modèle, le peinait énormément. Un sentiment de lassitude se dégageait en lui. Le jeune Autrichien dont les cheveux si blancs autrefois étaient devenu si blanc s’interrogeait sur sa destinée. Quelque part, au fond de lui-même, il était toujours chevalier. Sa dévotion pour la justice et son instinct que le mal bien qu’endormi, resurgirait tôt ou tard, et qu’il devrait tôt ou tard composer l’une de ses plus belles symphonies pour protéger l’harmonie terrestre.

Laisser son plus fidèle compagnon, le chagrinait, mais sa décision était prise depuis longtemps dans on esprit. Le luthier voulait plus de liberté et jurer fidélité à Athéna. Sorente n’attendait rien de la déesse Olympienne, juste lui montrer qu’elle pouvait compter sur lui si l’ennemi venait à faire son apparition Son doux visage angélique se dressa légèrement et ses yeux froncés se fixèrent sur la nuit étoilée.

Quel magnifique spectacle ! Jamais les étoiles ne m’ont pares aussi belles. J’ai même l’impression que leur éclat parvienne jusqu’à moi. Je me sens si seul, les enfants ont grandi et sont partis. Le seul ami que j’ai encore aujourd’hui c’est Julian. Je devrais lui faire-part de mon désarroi. Mais il ne comprendrait pas, jamais il s’est douté de la tristesse qui m’entourait et j’ai peur de le blesser encore plus si je lui disais.

Qu’il est bien loin le temps, où je n’étais qu’un marina. Mon cœur est désormais plus pur que jamais et dévoué à la déesse Athéna. J’ai beaucoup contribué à la musique et mes admirateurs me comprendront j’en suis certain. Mais la lassitude me gagne et j’ai besoin de prendre mes distances, et de prouver mon allégeance à la déesse Olympienne. Julian, je dois vous laisser, pardonnez moi et j’espère que vous comprendrez mon choix.

Puis le vent se leva légèrement et Sorento en grand maestro qu’il était, déploya pour la première fois depuis la dernière grande guerre ses ailes de sirène et se dirigea vers sa nouvelle destinée, laissant derrière lui des souvenirs et son meilleur ami